Le camp des Groues Orléans
Depuis le début de
l’année 1915, des interventions se succèdent dans les chambres
parlementaires et dans les assemblées territoriales visant à
exploiter la force de travail dormante dans les camps de prisonniers.
Compte tenu des accords de la Haye , les belligérants peuvent faire
travailler leurs prisonniers à des tâches qui normalement ne
doivent pas concourir à l’effort de guerre. Si les travaux
agricoles paraissent à première vue assez loin de cela, que dire
de l’emploi par l’ONF à la coupe des bois qui serviront au
chauffage, certes, mais beaucoup à l’étaillage des tranchées.
Le siége de la 5e région
militaire étant à Orléans, la ville va vite devenir un centre de
tri des prisonniers de guerre qui viennent de l’Est ou du Nord.
Pour faire face à cette exigence dès le début de 1915, on envisage
de construire un camp à proximité de la gare des Aubrais, à
l’extérieur de la ville ,
Cette zone au nord d’Orléans, au bord
de la voie de chemin de fer doit son nom à une ancienne ferme, que
l’on retrouve sur les plans du XIXe de la ville. Cette zone fut le
premier
aérodrome au début du XX avant que celui de Bricy ne soit mis
en service. Si on en croit cette article du journal
du Loiret il n’était pas d’excellente qualité (4e
colonne Haut)