lundi 1 mai 2017

Parcours des premiers blessés accueillis à Montargis 31/08/1914 (1)

Quels sont les moyens matériel et humains 

Les Brancardiers 

Détaillons un peu la chaîne sanitaire depuis le poste de secours régimentaire, posté à l’abri d’un fossé un peu défilé du tir direct , le blessé rencontre en premier les infirmiers/brancardiers de sa propre unité, ils appartiennent souvent à la compagnie hors rang, sont souvent musiciens, voir ecclésiastiques. Au nombre de 4 par compagnie, ils sont munis de leur outil principal, le brancard réglementaire en toile et bois, ou tout autre moyen de fortune … 
Les brancardiers divisionnaires sont les seconds « personnages » que rencontre notre blessé. Ils appartiennent au groupe de brancardiers divisionnaires composé de deux sections sous la responsabilité d’un médecin chef.
Comme personnel :
1 médecin major, 1 officier d'administration, 1 officier du train des équipages, des ministres des cultes, 4 médecins auxiliaires. Comme hommes de troupes, 138 infirmiers dont 6 sous officiers; un détachement du train des équipages militaires, comprenant 4 sous officiers montés, 4 brigadiers, 148 conducteurs.
 Comme matériel :
Chaque groupe de Brancardiers dispose de : voitures médicales, 6 voitures à 2 roues pour blessés, 5 grandes voitures à 4 roues pour blessés, 2 fourgons de service de santé, 2 fourgons à vivre, 2 chariots de parc. Dans les voitures, on trouve le matériel : un panier N° 6 Passe partout, 54 brancards, 30 brouettes porte brancards, 16 paires de cacolets, etc du matériels pour la désinfection, etc 

Les Ambulances

Rien avoir avec évidement des véhicules, se sont de petits hôpitaux de l’avant sous tente. 
Composition. : 1 médecin major de 1 er classe, 2 médecins majors de 2 e classe, 1 médecin aide major, 6 médecins de réserve non montés, 4 médecins auxiliaires non montés, 4 officiers d'administration (1 d'approvisionnement monté), 1 officier du train, 1 vétérinaire, 247 hommes de troupe, 100 chevaux ou mulets .
Matériel: 2 voitures de chirurgie à 4 chevaux, 2 voitures d'administration à 4 chevaux, 6 fourgons du service de santé à 2 chevaux (A, B, E et C, D, F), 2 fourgons ordinaires, 4 voitures à 2 roues pour les blessés et enfin une voiture pour le personnel non monté. 
Elles sont sous la direction du médecin divisionnaire qui les placent, ainsi que le groupe de Brancardier en fonction des combats. Une division en possède au moins une, le corps d’armé des 8 Ambulances peut mettre à disposition une ou plusieurs ambulance en regard des besoins. 
Ses Missions en 1914 sont de permettre au plus vite l’évacuation vers l’arrière. Comme elles sont essentiellement mobiles et doivent suivre les évolutions des divisions, les médecins ne pratiquerons que les opérations d'une urgence absolue, telle que: 
 1° Les hémorragie artérielles des membres.
 2° Les menaces d' asphyxie consécutive à des lésions du larynx.
 3° la régularisation des segments osseux pour redresser un membre.

Quant aux autres opérations, elles seront faites dans les formations de l'intérieur.
 On y pratique peu de chirurgie, sauf les amputations, les hémostases. Munie d’une section d’hospitalisation, de moyens en lits, elle devient un hôpital de campagne. 
De fait, l’ambulance est le lieu privilégié du tri. 
Dés lors que le diagnostic est posé, les blessés, étant pansés, restaurés et pourvu de leur fiche de diagnostic (blanche pour les non évacuables, rouges et blanche pour les évacuables), seront expédiés, le soir ou le lendemain matin, les uns sur leur corps, les autres sur les dépôts d'éclopés, les autres vers les hôpitaux d'évacuation dans des voitures auxiliaires, réquisitionnées, et les autres enfin seront traités sur place par le personnel des hôpitaux de campagne 

Les sections sanitaires du Train des équipages 

La mission essentielle du train étant d’assurer les transports, ses escadrons doivent être capables de fournir des détachements pourvus des moyens nécessaires aux quartiers généraux ainsi qu’aux services de santé (évacuation des blessés, conduite des voitures des formations sanitaires), En fait des sections hippomobiles et automobiles seront dédiés à ce travail particulier. On trouvera aussi des sections automobiles affrétées par les sociétés de la croix rouges (UFF) ou par des volontaires ,( américains ). Pour prendre un exemple du 20 e Corps d’armé auquel appartiennent la 11e Division et la 39e les sections hippomobiles viendront de la 7e Cie du 20e ETEM et mettra 11 sections sanitaires automobiles dès le mois d’août 1914 à la disposition du service de santé. Toute ne seront pas affecté au 20e corps Cette section, composée de 20 voitures, possède une capacité de transport lui permettant d évacuer : 120 à 100 blessés assis ou 100 a 120 blessés couchés suivant le type de voilures. 
 La vitesse horaire moyenne des transports sanitaires automobiles ne doit pas excéder 20 km/h

A suivre...

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