mercredi 30 mars 2016

Maurice Petit Poilus de L'AME X LA SOMME

 Dés lors son régiment va participer aux travaux d'organisation du secteur en vue de l'attaque qui doit se déclencher le 28 juin. Le 13 juin. Il relève le 153e à Suzanne. Sa division se trouve juste à l'articulation de l'armée Française et celle de Kichtner. Position délicate, nous ne sommes pas encore avec une unité de commandement allié, même si il y a de bonne relation sur le terrain, chacun se défie un peu de l'autre.
Il ne reste que 4 lettres qui vont nous parvenir de Maurice.


samedi 26 mars 2016

Maurice Petit Poilu de L'AME IX En attendant la Somme

Jusqu'au 9 mai, sa division cantonne dans les villages autour de Montdidier à raison d'un bataillon par village.



Des quatre villages Pérennes est le plus peuplé 311 habitants, les trois autres en contiennent la moitié, (156,162,186) pas très peuplé ce plateau Picard. D'ailleurs notre Maurice ne s'y trompe pas : le 28 avril «  ou que je suis il fait tres chaus et dans le pays ou nous sommes nous sommes très malheureux. On ne trouve rien pas une boite d'alumette. ».

mercredi 23 mars 2016

Maurice Petit Poilu de L'AME VIII - Verdun

Le 160e Ri fait partie des régiments qui défendent la forteresse de Toul, tout comme le 168e . Il constitue un des élément de la 78e brigade, dépend de la 39e DI jusqu'à la fin de 1916. Depuis le début de la guerre, il a combattu sur plusieurs endroits du front, la bataille de Morhange, le Grand Couronné pour la défense de Nancy, participe à la course a la me, la bataille des Flandres en Belgique, puis les attaques de l'Artois ( la Targette, Neuville st Vaast), la Champagne (le fortin de Beauséjour).


Le 20 février il est transporté à Revigny, puis se dirige sur Verdun, le 24 après avoir passé la nuit au fort LA Dhaume il se porte sur les pentes de Froideterre, entre le ravin de Louvemont et la ferme de Thiaumont.
Dans la nuit du 10 au 11 mars , il est relevé par le 151e, il est resté 16 jrs au front. Le régiment va se reposer prés de st Dizier, puis à Robert-Espagne.,à 70 km du Front, où il se reconstitue après les terribles assauts de ce début de Mars. La 10e Compagnie, celle de Maurice, a perdu pendant cette période de 16 jours 70 hommes. Soit presque le tiers de son effectif.

samedi 19 mars 2016

Maurice Petit Poilu de L'AME VII Salonique ? Non Verdun !

Cette période de retour au dépôt de Sens va être plus longue que Maurice ne le pense ; du mois de septembre au mois de 12 mars il va écrire à ses parents au moins 35 lettres ou cartes de correspondance
Dans les 15 premiers jours, il est sur de retourner sur le front, mais les événements vont peser sur sa destinée. . Il change de cantonnement plusieurs fois, d'abords Villemaur sur Vannes, puis Aix en Othe, Estissac, situé dans la vallée de la Vanne à 30 km à l'est de Sens et à 25 km de Troyes.
13 jours sans écrire à ses parent puis le 17 octobre, un dimanche, il écrit qu'il est depuis Mercredi à l’hôpital de Sens soit depuis 4 jours« .../...je ne pourrait même pas causer n'y avaler et même pas dormir c'était dans la gorge que cela me faisait mal » p 84

mercredi 16 mars 2016

Maurice Petit Poilu de L'AME VI Convalescence

Arrivé à Annonay après un long périple de deux jours environ en train en passant par Dijon, Lyon, il est transféré dans l'un des hôpitaux auxiliaires de la ville, d'où entre la fin juin et la fin juillet, 17 lettres seront écrites par Maurice.
Débarqué de la gare, il est affecté l’hôpital auxiliaire N°40, rue du Château dans un hôtel particulier. 40 lits vont fonctionner toute la durée de la guerre sous l 'égide de la Société de Secours aux Blessés Militaire. Il a reçu ses premiers blessés, une vingtaine au debut de septembre 1914. **
Annonay est une petite ville plus peuplée que Montargis à l'époque (16000 hab). Au carrefour de route est ouest entre st Étienne et Lyon dont elle est séparée de 75 km.
*Journal d'Annonay-A,D,de l’Ardèche


dimanche 6 mars 2016

Maurice Petit Poilus de L'AME IV Bois le Pretre 1

Durant cette période ou il « séjourne » au Bois le Prêtre il écrira 15 lettres à ses parents, en règle générale avec un délais entre deux missives de 3 à 4 jours.

Le 10 avril il envoie une lettre à ses parents, dans laquelle il
écrit :

mercredi 2 mars 2016

Maurice Petit Poilu de l'Ame III Soldat

 Né en 1895, il fait donc partie de la classe 1915, qui devant l' hécatombe de premiers mois de guerre ,va être appelée en avance. Il rejoindra donc son régiment le 168e Ri, à Sens.
  Sens est le dépôt du 168e et le lieu de rassemblement du 368e régiment de réserve.
 Les locaux seraient à l’archevêché si je fais confiance au JMO du 368e au début d’août. Dans la correspondance de Maurice, il donne comme lieu de cantonnement Rosoy, localité qui se trouve à 5 km au sud de de Sens sur les bord de l' Yonne.

  C'est là qu'il va faire ses classes, découvrir les joies de coucher dans une grange sur la paille, bénéficier des diverses vaccinations, durant l'hiver 1915 assez rigoureux et pluvieux.
 Il est incorporé le 20 décembre 1914, et sa première lettre sera écrite 8 jours après. Il va en écrire 17 durant ce séjour : 8 datées de Sens et 9 de Rosoy en 109 jours.
 Il va y rester jusqu'en Avril 1915. Durant ce séjour , il aura le plaisir de voir ses parents à Sens, et de rentrer à Rosoy en automobile !
  Tout le mois de Mars va se passer dans l'attente du départ vers le front. Le 30 mars il exécute une dernière manœuvre dans les environs à st Martin sur Oreuse, 15km au nord de Sens, juste avant le départ prévu vers le début d'avril ,le 7.
 Le 168 Régiment d'infanterie en temps de paix à son casernement (Caserne Marceau) à Toul, il fait partie de la défense de la forteresse de Toul, son état major est d'ailleurs au fort de Frouard. Il dépend de la 73e DI .
 A la mobilisation il est constitué de 3 Bataillons. 10 compagnies, sans compter la compagnie dite hors rang. 49 Officiers, 127 sous-officiers et 1744 hommes de troupe et 39 hommes des services auxiliaires forme l'effectif le jour de la mobilisation.
I l participe au début de la guerre à la défense de Nancy, à l'ouest, à la fin de la bataille des frontières, il s 'enterre au Bois le Prêtre à l'ouest de Pont a Mousson, prés de la Croix des Carmes dès le 24 octobre 1914. Sa ténacité au combat sera telle qu'il va recevoir le surnom de régiment des loups.