mercredi 23 mars 2016

Maurice Petit Poilu de L'AME VIII - Verdun

Le 160e Ri fait partie des régiments qui défendent la forteresse de Toul, tout comme le 168e . Il constitue un des élément de la 78e brigade, dépend de la 39e DI jusqu'à la fin de 1916. Depuis le début de la guerre, il a combattu sur plusieurs endroits du front, la bataille de Morhange, le Grand Couronné pour la défense de Nancy, participe à la course a la me, la bataille des Flandres en Belgique, puis les attaques de l'Artois ( la Targette, Neuville st Vaast), la Champagne (le fortin de Beauséjour).


Le 20 février il est transporté à Revigny, puis se dirige sur Verdun, le 24 après avoir passé la nuit au fort LA Dhaume il se porte sur les pentes de Froideterre, entre le ravin de Louvemont et la ferme de Thiaumont.
Dans la nuit du 10 au 11 mars , il est relevé par le 151e, il est resté 16 jrs au front. Le régiment va se reposer prés de st Dizier, puis à Robert-Espagne.,à 70 km du Front, où il se reconstitue après les terribles assauts de ce début de Mars. La 10e Compagnie, celle de Maurice, a perdu pendant cette période de 16 jours 70 hommes. Soit presque le tiers de son effectif.

Le 14 Mars Maurice écrit « je suis arriver au feu depuis deux jours j'ai fait un très beau voyage » il est de fait dans son cantonnement près de Robert-Espagne. où selon le JMO du 160e celui ci se reconstitue et incorpore ses renforts.
Après une petite balade à Contrisson (lettre du 22), le 25 mars, son régiment se déplace à Combles en Barrois, où il est passé en revue à 10 h par le général en chef Joffre, le Président de la République, la 2e fois pour Maurice, et comme il n'est point allé en Serbie, c'est le Roi de Serbie qui vient a lui !

5 jours plus tard, il est toujours au repos; jusqu'au 5 Avril il reste dans ses cantonnements où quelques exercices sont de fait proposés à la troupe.... cette quiétude ne va pas durer.

Après l’échec relatif des journées de février, le haut commandement allemand veux faire taire les canons français des forts du coté gauche de la Meuse, qui battent ses flancs Il lance donc une attaque massive sur le Mort Homme et la cote 304.


Correspondance de Maurice
Jmo du 160e
Le 1er Avril « Juste a présent on est toujour au repos », « Ou je suis il fait très beau depuit qu'elle que jour »
Du 1 er au 5 avril exercice prés du cantonnement
Le 5 avril, « Il faudra pas vous trouvez surpri si je vous ecrie pas ses jours ci. Nous partons en ligne a R. »
Le 6 avril prêt à être embarqué en camion
Le 13 avril «  Que voilà 6 jours que je n'est pas manger q'un peu de confiture le matin. J'ai passer des tristes jours pendant ces jours là. Je ne ses pas comment j'en suis revenu.../.. nous sommes dans la boue jusqu'au jour et il tombe de l'eau tout les jours. J'ai été enterré 4 fois dans la même journer avec plusiers camarade. Je vous assure que se nes pas le rêve d'être a ou nous somme »
Le 7 : il embarque à Trémaux à 6h du matin pour être débarqué 50 km plus loin au nor ouest A Blercourt coté gauche de la Meuse du front de Verdun .
Le 8 : il passe à Esnes .il de suite il est engagé en contre attaque.sur Les ouvrages Vassimont et Peyroux. La cote 304 va être de sinistre mémoire.
« elles (compagnies) étaient décimées par le feu et les quelques survivants ramenées a leurs points de départ »
Le 9 : de 8h a 11h très violent bombardement et sans discontinuer avec des attaques d'infanterie.
Le 10 même chose
le 11 :«  Journée relativement calme avec recrudescence d'artillerie »
le 12 des patrouilles de nuit et organisation de la lisiere nord du bois de la cote 304
Le 13 :Violent Bombardements de la cote 304 avec des obus de 210.

Le 17 « je suis toujour dans les trancher depuis le 8 avril. On ne parle pas de nous relever on commence bien a sennuyer d'être la dedans on est dans l'eau et la boue jusqu'au genou.. ./... on dirai pas des hommes on dirait des tas de boue »

Le 14 :bombardements intermittents «  en raison du mauvais temps et de la faiblesses des effectifs les travaux avancent que lentement »
le 16 :bombardement de gros calibre sur la 1er ligne
le 17 : patrouilles et travaux difficiles

  Le Jmo , bien tenu nous donne le relevé des pertes par compagnie entre le 8 Avril et le 20. Durant cette période de douze jours et douze nuits, la 10 cie, la compagnie de Maurice va perdre au moins 82 combattants soit le tiers de son effectifs hors de Combat. 58 seront blessés , 23 tués, il n'est pas noté de disparu dans ce relevé. La journée la plus meurtrière fut la journée du 9 avril avec 47 soldats .



   Durant 16 pages du JMO à raison de 50 noms par page, une estimation grossière et rapide nous donne environ 800 soldats hors de combat durant ces douze jours, une hécatombe. La noria de Pétain est en marche.
  Cette vue de la cote 304 prise après la guerre, montre le bouleversement du terrain  du au bombardement incessant;
Le 26/04 : « nous sommes relever depuit le 23 au matin et nous avon été embarqué a 26 km des lignes et nous avon débarqué se matin a 9 h … :..Nous somme de ce moment dans le nord. »
« J'ai beaucoup souffer on se trouvait à la cote 304 et nous avons pros quelque chose comme bonbardement. Mon régiment a été beau coup éprouver ».../...
« on a peut prés tous les p
ied gelé qui nous font très mal »
« 
Nous allons au repot tout probablement un bon mois sa nous fera beaucoup de bien.../...
« Je suis passer vaguemestre de la compagnie »
Le 18 : Patrouilles et travaux d'organisation malgré le mauvais temps et le bombardement intense de gros calibre sur les 1er et 2e lignes.
Le 19 : bombardement de 8h à 11 h sur la 1er Ligne
Le 20 : le régiment est relevé , rejoint les cantonnement de Béthainville. Il quitte les cantonnements vers 23h30 pour s’embarquer en autobus à Blercourt à 6 h
Le 21 il est au repos à Mognéville après 55 km de bus
Le 24 Il embarque à Mussey.
Le 25 Il débarque à Hargicourt et part cantonner entre Villers Taumelle, Mesnil st georges, Belle Assise (Oise)
Le 26 dans ses cantonnements


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