samedi 27 février 2016

Maurice Petit Poilu de l'Ame- II - Enfance

Maurice Petit est né le 1895 à Ouzouer-sous-Bellegarde, à la ferme des Pierres sise sur la route de Ladon à Bellgarde.
 
Ouzouer est un petit village de 400 âmes, comme beaucoup de commune rurale de cette époque essentiellement agricole.

 
  Son père Louis natif de Quiers sur Bezonde, le 6 septembre 1866 à 28 ans.
Il est déclaré cultivateur, (fiche matricule, acte de mariage) donc il possède un train de labour et exploite en propre ou en fermage une exploitation.
A 20 ans , au moment du conseil de révision, il réside à Auvilliers qui se trouve à 4 km au sud est de Bellegarde, en gros à peine une heure de marche.
Il s'est remarié le 4 janvier 1893 avec Emilie Saugére, sa première femme Amélie Poisson est décédé le 13 novembre 1892 , 10 mois après leur mariage.
Sa mère est native de Ouzouer.

dimanche 21 février 2016

Maurice Petit Poilu de L'ame (st firmin des vignes) 1

  Après avoir terminé la petite étude sur les Mam et les poilus de l’agglomération montargoise, un sentiment de manque me taraudait, je n 'ai aucun document personnel ou familial pour donner un peu de chair à cet avalanches de chiffres et de documents d'archives. Cependant le bouche à oreille fonctionne à merveille dans ces terres Gâtinaises.

  Un Ami, membre du club de photo auquel j’appartiens, à eu la gentillesse de me faire rencontrer une famille d'Amilly, plus exactement  de Saint Firmin des Vignes, Mr et Mme Taillandier. Ils sont en possessions de la correspondance de leur Grand Oncle Maurice Petit. 160 lettres conservées pieusement dans un dossier, mais, cerise sur le gâteau, ces lettres ont été transcrites dans un document par Mr Roland Mousset, ancien inspecteur d’académie du Loiret, résidant lui aussi à St Firmin des Vignes.
Cette correspondance fut publiée dans un livre Bientôt mes Vingt Ans par R . Mousset et P. Picoche, aux éditions Cheminements, 2008.
Maurice Petit est inscrit sur les deux MAM d'Amilly, celui de st Firmin et celui du cimetière d'Amilly.

vendredi 12 février 2016

Suite et fin ? Les Poilus de l'Ame

Comme promis lors de la publication du texte de la conférence faite l'an dernier, je vous propose sous la forme d'un document de 44 pages l'ensemble des articles parus sur les Poilus de l'Ame

Vous pouvez télécharger le document ICI
Bonne lecture
Ce n'est pas la fin de la parution d'articles sur les Poilus de l'Ame, en effet on m'a confié la correspondance d'un Poilus d'Amilly dont le parcours fut pour le moins chargé et ses 160 lettres conservées par sa famille sont riches non seulement sur le plan émotif mais aussi d'informations sur le quotidien de cette triste époque.
Enfin des documents confiés par un ancien du Lycée St Louis m'a fait découvrir une autre facette des Poilus de L'Ame, cette mémoire réside dans la chapelle de la cour du Lycée, Nous en reparlerons.

samedi 6 février 2016

Les Poilus de L'Ame Conclusion

  Après cette brève description des Poilus honorés sur les MAM de L'AME, bien des questions restent ouvertes.

 La première, qui surgit immédiatement, est due à la différence entre le nombre d'inscrits et le nombre de Poilus que nous avons réellement identifiés. Il nous faudra tenter de retrouver des documents qui dorment dans les archives municipales, pour comprendre et finir l'identification des manquants. Le fichier des Morts pour la France a ses lacunes, malheureusement.

 La seconde provient de l'interrogation et du rapprochement avec les classes mobilisées. Là encore, c'est un travail de titan. Ce rapprochement est-il à faire seulement avec les nés dans la commune, ou avec les résidents ?
Les faibles taux d'officiers et sous-officiers sont-ils significatifs, ou non ?

 Enfin, quelques parcours originaux, comme ceux des marins ou des aviateurs, mériteraient que l'on se penche d'un peu plus près sur leurs cas, en retraçant individuellement chaque parcours.

Si "l'exploration" des Mam des communes de l’agglomération se termine,, il nous reste encore du grain a moudre sur le thème des poilus du Montargois , entre les thèmes régimentaires, sanitaires, les prisonniers, ou des parcours individuels, 

En tout cas, ce travail m'a permis de faire des découvertes et de voyager dans mon « Pays d'adoption », bien loin des rivages ventés de mon Pays de Caux.



mardi 2 février 2016

Les poilus de l'AME XV Citations et décorations

Citations

Après les condamnations et l'opprobre, venons en aux récompenses et mises à l'honneur.  Pour une action remarquable au combats ou dans d'autres situations, l'encadrement d'une unité, où la chaîne hiérarchique de cette unité peut citer l'action à l'ordre du régiment, brigade, division, etc., ce qui entraîne pour le soldat une récompense. Cette citation est inscrite sur son livret et ensuite sur sa fiche matricule.

  A titre d’exemple, l'équipage d'un char St-Chamon, après une brillante conduite au feu parfois signalé par le régiment d'infanterie qu'il soutient, voire par des rapports de la division, verra ses personnels récompensés de manières très différentes :
- Tout l'équipage recevra la citation collective de l'unité d'AS (citation généralement du Niveau Artillerie Spéciale).
- L'officier, chef du char, pourra se voir attribuer la Légion d'Honneur (en particulier, s'il a déjà été cité et décoré de la croix de guerre).
 Le sous-officier, adjoint au chef de char, pourra se voir attribuer la médaille militaire (en particulier s'il a déjà été cité et décoré de la Croix de Guerre).
- Le brigadier canonnier pourra se voir attribuer la croix de guerre (en particulier s'il a déjà été cité une ou deux fois).
- Idem pour le reste de l'équipage qui, au delà de la citation collective de l'AS, peut se voir attribuer une citation spécifique.
Sur 817 fiches retrouvées dans ce cas, 10 % porte la mention d'une citation, ce qui  nous paraît peu. En fait, les Croix de Guerre posthumes sont assez nombreuses, accompagnées d'une citation du type « brave soldat... », un peu vague,  nous n'en prenons pas le compte.